Le courrier des lecteurs (le livre d'or) :
Paris, Claude (14 avril 2006)
Jean et moi avons
navigué sur ton site. Nous sommes fiers de toi. Tu participes, brillamment, à
nous faire connaître un peu mieux notre île, si belle, la plus belle
certainement et une des plus riches en histoire. Et cela nous donne du baume au
coeur.
Merci à notre tonton si gentil et si calé.
Avec de gros bisous
à vous deux
Claude.
Kasia
(Pologne, montagne de Tatras)
par Web 11/10/2003
Ziu Petru
Je viens de finir Le Dernier Diseur de
Paix. Ce
soir, mon cœur est gros d'émotion. Qu'est ce que
j'aimerais que
ce livre ne finisse jamais, pour pouvoir m'attarder encore dans cet
univers
que vous avez crée avec tant de force et de vitalité.
Je me suis laissée bercer par la
beauté
de l'expression, envoûter par les histoires, j'ai aimé,
espéré
et souffert avec Bastianu et Vannina, et votre livre a
été
mon guide à travers un pays que je ne connaissais pas et qui m'a
enchanté. Je ne sais comment vous remercier pour ce voyage plein
de lumière et de poésie. Il m'a fait découvrir la
beauté de la nature et du travail humain créateur de la
culture.
Sans oublier la langue qui, de part sa
précision,
sa netteté et sa simplicité, véhicule une force
formidable
et un "concentré" de vie dans un minimum des mots.
J'aimais encore votre façon
d'appréhender
le temps, à la fois complice et ennemi de l'homme, c'est un beau
message d'espoir que vous nous adressez en montrant l'amour qui non
seulement
sort indemne de l'épreuve du temps, mais aussi purifie ceux
qu'il
touche. Vous savez Petru, le monde en a grand besoin aujourd'hui.
Lopigna: Lucienne
(15 septembre 2004)
J'ai
beaucoup apprécié votre livre. Cette époque nous laisse
quelque chose qui fait mal. L'ùltimu Paciaghju avait en lui l'image
de la paix. L'histoire de Vannina m'a beaucoup touchée. Merci Petru
Antoni!
Paris: Marie-Thérèse
Guelfucci (Professeur de lettre à la retraite. 16
février 2003)
Dans le deuxième ouvrage de Petru Antoni
"Le Dernier Diseur de Paix", au début du chapitre XIII, alors que
le héros du livre, Bastianu, arrive à Sartène, ziu
Ghjuvan' Battistu de Granaccia lui raconte l'origine de cette région,
berceau des premiers Corses. Le vigneron rappelle ainsi la tradition orale
qui transmet de génération en génération l'histoire
d'un pays, histoire qui lui permet d'exister, de survivre. On peut dire
que Petru Antoni est un chaînon de cette tradition, son ouvrage en
est un témoignage, un témoignage très dense, précis,
touchant à l'extrême. Il ne se fie plus seulement à
la tradition orale, il confie à l'écriture la survie de l'histoire
de son pays, pays qui lui est si cher.
Dépassons maintenant l'auteur Petru Antoni
et ses liens profonds avec la Corse, son amour pour ses paysages, ses coutumes,
ses traditions, ses recettes et apprécions également l'évocation
de faits historiques et de quelques étapes du progrès naissant
en citant parfois des dates. Par exemple:
"... Ma jeunesse s'écoulait tandis que la
guerre de 1870 déchirait les nations..."
"... Ceux qui en avaient les moyens achetaient des
remplaçants..."
"... Père Bartulumeu, choisi au hasard du
tirage au sort (...) dépourvu de moyens pour acheter un remplaçant
avait déserté..."
"... Il y a quelques années, en 1880, le
préfet avait l'ordre de chasser hors de Corse les Oblats du couvent
de Vico..."
"... La laïcité ouvrira les écoles
à tous, garçons, filles, pauvres et riches..."
"... A la fin du siècle, vers 1890, les routes,
chemins larges et sans marches..."
"... En cette fin d'été 1914, l'on
raconte que la France a déclaré la guerre à l'Allemagne..."
"... En ce jour de 1936, année du Front Populaire..."
Il décrit également l'évolution des moeurs, évolution
qui n'est pas spécifique à la Corse.
"... A cause de cette dégénérescence
de la morale et de la foi..."
"... La ville me fait peur..." "...Comment
peuvent-ils bien vivre les gens des villes, sans jamais sentir le parfum
des greniers gorgés des produits de la terre..."
"... Que voulez-vous, le jeune ne croît pas
le vieux, le repus ne croît pas l'affamé..."
Mais il y a encore un autre niveau, celui que l'homme atteint, celui de
la sagesse malgré les épreuves, les préjugés,
les divisions, l'ingratitude et, pourquoi pas, l'indifférence, la
bêtise humaine.
Aucune amertume chez le Diseur de Paix, aucune amertume chez le curé
de
Salice accueilli à Carba par des "huées et des sifflements"
par suite de son retard. "... Il est des coups qui tuent, sans laisser
de blessure apparente et sans coupable".
En ce temps de Carême, ayons en mémoire la phrase de la Genèse
: "Homme, souviens-toi que tu es poussière et que tu retourneras
en poussière".
Ainsi, nous trouverons la sérénité comme Bastianu,
par la persévérance, l'espérance et la fidélité,
en étant comme lui, dans la vie quotidienne, un Diseur de Paix,
pour les êtres aimés, pour le prochain et ... pour nous-mêmes.
Marie-Thérèse
Paris:
Liliane Le Bihan
(12
février 2003)
Je suis allée sur le site où figurent
vos deux livres et je vous présente toutes mes félécitations
car lorsque l'on lit tous les chaleureux et élogieux commentaires
que l'on vous a adressés, on est très fière
d'avoir eu pour collègue une personne d'un tel talent ; j'imagine
que vous devez être très heureux d'avoir, par votre "écriture"
et vos talents de conteur, suscité d'aussi beaux compliments.
Alors, tous mes voeux pour la poursuite de votre
"carrière" d'auteur.
L.LB
Trets (13):
Georges
Vague (20 janvier 2003)
J'ai
lu ce livre avec gourmandise. Les personnages sont là, devant nos
yeux, ils nous donnent l'impression que nous les connaissons tous et que,
nous rendant à Salice, nous allons les rencontrer tout au long du
chemin. "Le Diseur de Paix" nous fait comprendre que, même ceux que
l'on nomme les méchants, sont aussi des victimes, comme les autres.
Cela
nous montre la rusticité de cette île magnifique et la dureté
de la vie dans l'intérieur des terres. La foi rendait sage le plupart
des gens et le respect familial les poussait souvent à des gestes
durs qu'ils portaient comme un fardeau tout au long de leur vie.
Le
diseur de paix lui, a subi sans avoir fauté, mais quel amour émane
de cet homme et quelle belle leçon de courage il nous donne!
Pour
qui ne connaît pas la Corse, un récit comme celui-ci lui permettra
de mieux la comprendre et mieux l'aimer.
Paris : Claude Meslage (14
janvier 2003)
Quel
joli livre! (.......), cette couverture aux couleurs si douces et apaisantes,
avec la montagne, imposante, omniprésente. Et puis, bien sûr,
le récit lui-même, où tous les souvenirs vécus
et entendus s'entremêlent pour faire jaillir un bouquet aux odeurs
de maquis, violentes et passionnées.
Ce
livre se lit d'un trait et déjà, il se referme. (....)
Trets (13)
:
Pascal
Natali (Commissaire de la Marine Marchande
(ER), Retraité Cie Air France, Administrateur
délégué de filiale AF, Conseiller Municipal), (11
janvier 2003).
(....)
Mes voeux de succès pour vos ouvrages qui, en plus d'être
passionnants par leur contenu, donnent à la langue corse ses titres
de noblesse en la réhabilitant auprès de nos compatriotes
qui, comme moi je l'avoue, en connaissent plus le parler que l'écriture.(...)
Cet ouvrage, (Le Dernier Diseur de Paix), dans son ensemble, en plus de
faire découvrir ce personnage, fait revivre l'ambiance de notre
île, fin du 19e début du 20e siècle.
Peuple
d'honneur et de traditions, vivant assez replié sur lui même,
très actif dans tous les domaines qui contribuaient à sa
propre survie, par l'exploitation des richesses naturelles qui constituaient
l'essentiel de ses revenus.
Mon
père, né en 1891 et mort 100 ans après, originaire
de Ficaja dans la Castagniccia, me racontait que ses parents, petits propriétaires
terriens, vivaient avec leurs six enfants des produits naturels de leurs
propriétés qui fournissaient la base de leur nourriture et
de celle de la basse-cour, du cochon, des chèvres, des ânes
et du mulet.
Les
scènes villageoises que vous décrivez avec tant de vérité
dans les mots, font que les personnages revivent devant nos yeux. Je revois
en mémoire ce marchand de fromage niolain qui arrivait à
Omessa, village d'origine de ma mère et lieu de ma naissance, tenant
par " a canavessa" son mulet marchant paisiblement derrière lui,
flanqué de part et d'autre de son bât de deux caisses de fromages
qui laissaient derrière elles les parfums envoûtants des pâturages
escarpés d'Aïtone et du Valdo Niello.
Et
puis, vous décrivez avec beaucoup de détails et de vérité
dans les mots choisis, le pressoir à huile.(...) De plus, grâce
à vous j'ai appris à connaître la partie sud occidentale
de notre île. J'ai pu ainsi, sur une carte, situer Vero, Salice Lopigna,
Vico, etc... autant de villages dont j'avais entendu parler mais qui sont
toujours inconnus pour moi. (...)
En
fait, ce brave Bastianu fait le parcours initiatique des Compagnons en
apprenant tous ces métiers, qui à l'époque étaient
la base des activités artisanales et commerçantes de la Corse.
Ainsi, il pouvait, sans toute fois l'oublier, trouver un dérivatif
à ses amours contrariées.(...)
Tout
au long de votre livre, vous mettez à l'honneur tous ces "petits"
métiers qui faisaient vivre la population active de l'île.
Cette situation, je l'ai vécue de 1940 à 1943, date à
laquelle nous fumes libérés.(...)
Mais
revenons à votre livre; le dénouement est f...
(pardonnez
moi, cher Pascal Natali, de ne pas reporter ici la fin que vous avez commentée,
pour la laisser à la découverte des futurs lecteurs).
Paris : Ludo Lépine
(1er
janvier 2003)
Texte
bilingue, en vis à vis, qui permet donc de se perfectionner dans
les deux langues (1) à tous ceux qui n'en ont
pas une maîtrise parfaite, comme c'est le cas pour un certain nombre
de nos compatriotes.
Tout
corse ou amoureux de la langue corse sera pris d'un regret lancinant en
refermant ce livre ( ou son précédent
DETTI è FATTI ), car c'est
seulement en retraite que l'auteur (qui a heureusement épousé
une corse de sa piève), a retrouvé ses racines, après
une brillante carrière sur le continent.
Très
longue vie à Petru ANTONI !!!!!!!!!!!!
Pour
tenter de rattraper à la course toutes ces années perdues
dans la "diaspora", qui nous ont pour l'instant, privés de toute
une oeuvre.... Grand coup de chapeau aux Editions
LA MARGE!!!!
(1) texte français
parfois un peu trop classique et policé, mais ce sont deux
"défauts" propres à la langue de Molière.
Paris
: Marie Angèle (24/12/2002)
Petru
Antoni nous décrit, avec talent, la Corse profonde et laborieuse.
Il rappelle aux anciens, leur source et de précieux souvenirs. Pour
les jeunes générations, cela leur permettra de perpétuer
la langue corse et de mieux connaître leurs origines.
Cet
ouvrage pourra également contribuer à éclairer les
continentaux sur le pays, surtout ceux qui ne connaissent que le cliché
"Napoléon, Tino Rossi" et les "bombes"...!!!
C'est
certainement une oeuvre utile à tous points de vue.
Ajaccio
: Solange Lory (17/12/2002)
Le
"Dernier Diseur de Paix" oscille entre les périodes de découragement
et le plaisir des joies simples. On respire avec lui les odeurs du maquis
et la poussière des chemins. Ce tourbillon romanesque est également
un bijou d'érudition. Le style alerte et fluide nous transporte
dans un monde où réalisme et poésie se confondent.
La
sensibilité de Petru Antoni, un brin nostalgique, nous fait rêver,
et c'est tant mieux !
I Cateri : Anonyme(20/11/2002)
:
Les
réminiscences de "L'ùltimu Paciaghju", m'ont transporté
un moment dans l'ambiance du merveilleux téléfilm "Le Champ
Dolent".
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